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ALLOCATIONS ADULTES HANDICAPÉS – POURQUOI LA HAUSSE NE PROFITERA PAS À TOUT LE MONDE

C’est presque une tradition, chaque 1er novembre rime avec revalorisation des aides et allocations. Cette saison 2019 est un peu « exceptionnelle ». Jour J pour les allocataires de l’AAH qui, selon le décret publié le 13 octobre 2019, vont voir leur porte-monnaie s’alourdir de 40 euros, l’allocation adulte handicapé passant au maximum de 860 à 900 euros à taux plein pour une personne seule et sans ressources. 1,1 million de bénéficiaires (soit 90% des allocataires) sont concernés par cette hausse.

Mais qui sont les 10% restant qui ne profitent pas de ce coup de pouce de l’État ? Il s’agit des allocataires vivant en couple dont les ressources pour toucher l’AAH dépassent ou flirtent avec les plafonds. Ainsi, d’après des chiffres du secrétariat d’État, sur les 270.000 bénéficiaires de l’AAH vivant en couple 40.500 d’entre eux auront une revalorisation inférieure à 40 euros et 67.500 personnes ne profiteront d’aucune hausse, lorsqu’ils percevront leur allocation début décembre. La faute à un gel des plafonds de ressources permettant d’attribuer l’AAH.

Au lieu de multiplier par 1,89 le plafond de ressources annuelles maximales pour une personne seule (12 fois le montant de l’AAH), un couple devra désormais avoir des ressources moins de 1,81 fois supérieures à ce plafond pour pouvoir prétendre à cette allocation.

La mesure s’était attirée les foudres des associations de défense des personnes handicapées, qui avaient déploré « une augmentation en demi-teinte » et calculé que 80 000 allocataires n’allaient pas bénéficier de la revalorisation et 1500 00 seulement partiellement.

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