Ce qui devait être une soirée tranquille au poste s’est transformé en une nuit passée dehors, à tenter de rentrer chez lui. Samedi 30 décembre, Loïs est sur son chemin pour aller faire la fête dans un établissement de Lille. Handicapé moteur, il se déplace à l’aide de son fauteuil roulant électrique. En rentrant à 3h du matin, alors qu’il regagne une station de métro, le sort s’abat une première fois sur lui. Ascenseur en panne, il manque de peu le dernier wagon.
La loi de Murphy
C’est à partir de là que les choses se sont corsées. « Comme je comptais rentrer en métro, je n’avais pas fait trop attention à la charge de mon fauteuil, c’est une négligence de ma part », reconnaît-il. Malgré ses batteries à moitié vides, Loïs a tenté de rentrer chez lui par ses propres moyens. Ce qui devait arriver arriva.
« Je suis tombé en panne rue d’Arras alors que je roulais sur le côté de la chaussée », poursuit-il. Loi de Murphy oblige, sa malchance en a remis une couche et ce fût au tour de son téléphone portable de manquer de jus. A ce moment, il est plus de 4h du matin. Loïs a trouvé quelques passants aimables qui lui ont permis de passer des coups de fil.
« J’ai appelé plusieurs fois les pompiers, la police et même le Samu pour me venir en aide mais ils se sont tous renvoyé la balle », se désole-t-il. Des policiers en patrouille ont tout de même poussé le fauteuil sur le trottoir mais n’ont pu reconduire Loïs chez lui, faute de place dans leur véhicule.