Le trafic des cartes d’invalidité est un sujet sensible qui attire l’attention sur le stationnement illégal sur les places réservées aux personnes à mobilité réduite (PMR). Dans cet article, nous analysons les faits et témoignages qui illustrent l’ampleur de ce phénomène et ses répercussions sur l’accessibilité.
1. Le problème du stationnement illégal pour PMR
Le stationnement sur les places réservées aux PMR est devenu une source de frustration pour de nombreux utilisateurs. Ghislaine, titulaire d’une carte de stationnement pour personnes handicapées depuis une dizaine d’années, a constaté avec stupéfaction que, le mercredi 20 septembre, un car du réseau Penn ar Bed était garé devant la CPAM, occupant trois places réservées.
Elle relate :
« Ce car, dont le chauffeur habite juste au-dessus de la CPAM, était garé là depuis le matin, et affichait le panneau ‘Fin de service’. C’est incroyable ! »
Ce témoignage met en lumière l’usage abusif des places réservées, illustrant comment le stationnement illégal nuit aux personnes qui dépendent de ces facilités.
2. La montée du trafic des cartes d’invalidité falsifiées
Le trafic des cartes d’invalidité est une réalité préoccupante. De plus en plus de cas de cartes falsifiées sont signalés, alimentant un véritable trafic. Selon un responsable de service à la Ville, la fraude aux places handicapées s’est intensifiée, car la carte officielle, qui permet la gratuité du stationnement depuis 2015, représente un véritable avantage financier pour les contrevenants.
Des astuces malhonnêtes, comme l’utilisation de cartes périmées ou de photocopies altérées, sont monnaie courante. Une anecdote rapportée dans un centre de rééducation témoigne qu’une personne proposait même 10 € pour obtenir une photocopie de carte, révélant ainsi l’ampleur du phénomène.
3. Impact sur l’image des services pour PMR
Le trafic des cartes d’invalidité nuit gravement à l’image des services réservés aux personnes handicapées. Dans la ville de Concarneau, le stationnement illégal d’un car devant la CPAM a provoqué l’indignation de Ghislaine, qui a immédiatement photographié la scène et signalé l’incident aux autorités.
Le conseil départemental, qui gère la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) à Quimper, se trouve dans l’obligation de prendre des mesures pour préserver la confiance des usagers et améliorer la gestion des espaces réservés. Un tel incident ternit l’image d’un système censé accompagner les personnes handicapées, créant ainsi un « pavé dans la mare » pour l’accessibilité.
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4. Sanctions et mesures contre le trafic des cartes d’invalidité
Face à ce trafic, les sanctions pour stationnement illégal sur des places PMR sont désormais strictes. Une amende de 135 € est prévue pour un stationnement illicite, qui peut grimper jusqu’à 1 500 € en cas de faux macaron. Dans l’exemple de Concarneau, la situation était telle que le car aurait dû être verbalisé pour 405 €.
Le système permet aux contrevenants de contester l’amende dans un délai de 45 jours, mais le risque de sanction reste un moyen de dissuasion. Malgré la complexité des contrôles, l’accroissement des amendes pourrait contribuer à réduire le trafic des cartes d’invalidité et le stationnement abusif sur les places réservées.
5. L’espoir d’un changement grâce à la nouvelle carte mobilité inclusion
Pour lutter contre ce trafic, la mise en place de la nouvelle carte mobilité inclusion (CMI) est annoncée comme une solution. Cette carte devrait permettre de mieux contrôler et vérifier l’authenticité des cartes d’invalidité, contribuant ainsi à réduire la fraude et à améliorer l’accessibilité.
Ce changement, s’il est appliqué efficacement, pourrait redonner confiance aux usagers et assurer que les places réservées aux PMR soient utilisées à bon escient. Il s’agit d’une avancée majeure dans la lutte contre le trafic et l’usage abusif des cartes d’invalidité.
Conclusion
Le trafic des cartes d’invalidité et le stationnement illégal sur les places réservées aux PMR représentent un véritable fléau qui nuit à l’accessibilité des personnes handicapées. Les témoignages, comme celui de Ghislaine, montrent à quel point ce phénomène est problématique. Toutefois, avec des sanctions renforcées et l’arrivée de la nouvelle carte mobilité inclusion, des solutions existent pour freiner ce trafic et améliorer la gestion des espaces réservés.
Il est essentiel que les autorités continuent à agir pour préserver les droits et la dignité des personnes en situation de handicap.


Je comprend très bien moi handicaper a 100% et les gens non invalides ce gare toujours sur nos quelque places!
45 jours pour contester en prouvant sa bonne foi. oui exact , mais la contravention doit être payée pour pouvoir contester, puis remboursement aie le portefeuille même de bonne foi
oui aie trafic de cartes, vols de cartes et quand on est de bonne foi c’est dur de se faire enlever l’amende que les recours refusent et qu’il faut faire monter plus haut, payer, payer, payer et se faire rembourser..un jour..(+1 and demi d’attente, rien!)